Lavoir
Le lavoir était le lieu où les femmes, dénommées « lavandières », venaient laver le linge de famille ou celui de leur clientèle.
Elles convergeaient vers ce lieu avec les effets déposés dans la lessiveuse ou le baquet transporté dans la brouette ou la remorque parfois attachée à la bicyclette.
Elles apportaient chacune leurs peiteu (battoir), brosse en chiendent, pain de savon, banche (planche) et s’agenouillaient dans leur bachou (caisse à laver) garni de paille ou de chiffons pour un peu plus de confort et dont certains restaient à demeure sur les dernières marches du lavoir en raison de l’encombrement lors du transport ou de leur caractère collectif.
Ce lieu était aussi l’endroit où les femmes échangeaient les dernières nouvelles du pays et près duquel les jeunes enfants jouaient, entre eux, le temps de la lessive.
Son utilisation a disparu, peu à peu, à la suite de l’installation de l’eau courante, dans le bourg du village, dans les années mille neuf cent soixante.